Quoi de tel qu’un Apairo pour débattre autour d’un verre convivial sur le casse-tête du recrutement ?
Fin Mai, TransfaiRH a réuni plusieurs de ses client.e.s intéressé.e.s de partager les bonnes idées sur ce thème.
Si les difficultés touchent tous les employeurs, les facteurs sont multiples (fin du salariat, aspirations à plus de liberté et flexibilité, effets COVID…). L’ESS se différencie certes par le sens de ses métiers et des formes de travail innovantes comme l’entrepreneuriat-salarié, mais aussi par ses rémunérations faibles, une QVT tiraillée entre militantisme et manque de moyens, et des cultures encore parfois très hiérarchiques. Nos cerveaux de RH, dirigeant.e.s, responsables de formation, consultantes… en associations, tête de réseau et coopérative, ont fourmillé d’idées pour résister au désespoir :
- Arrêter de rêver aux moutons à 5 pattes pour accueillir des profils plus divers, faire grandir à partir des compétences transférables en construisant des parcours d’intégration – formation – qualification et transmission
- Intégrer des personnes plus éloignées de l’emploi avec un vrai accompagnement
- Travailler avec des partenaires associatifs pour lever les freins comme l’obtention de permis de travail
- Se préparer à intégrer des travailleurs non salariés, sur des formats plus intermittents
- Soigner nos marques employeur, sans sur-promettre mais en valorisant les cultures de travail, les pratiques collaboratives
- Rechercher l’équilibre entre empowerment et sur-engagement et repenser le rôle du management (à suivre prochainement dans notre Fairlab !)
- Repenser les organisations de travail et la coopération avec des formats plus hybrides
- Ne pas hésiter à piquer les bonnes idées des autres, du privé lucratif : micro-formations ou déjeuners en ligne pour décloisonner, escape-games formatifs, référents QVT,…